deliriuma
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Date d'inscription : 25/09/2009
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 | Sujet: 1459-08-07 - Messe Dominicale  Dim 7 Aoû 2011 - 12:33 | |
| - Citation :
L'heure était venue d'appeler les fidèles à venir en la paroisse affirmer leur foi.
Deliriuma alla sonner les cloches.
Les paroissiens arrivèrent petit à petit au son des cloches de l'église.
Deliriuma pris le temps de les saluer et les invita à pénétrer la nef afin de prendre place pour l'office de ce jour.
Quelques minutes s'écoulèrent avant que les cloches ne s'arrêtent.
Deliriuma traversa l'allée qui menait à l'autel.
Arrivé face à celui-ci, il s'agenouilla et se signa.
Il prit quelques instants de recueillement puis se releva pour faire face à l'assemblée présente.
Mes biens chers frères, mes biens chères soeurs.
Tout d'abord, permettez-moi de vous remercier d'être venu en ce lieu, ce jour, pour assister à l'office et trouver en les paroles de nos prophètes, les chemins de la foi et de la vertu.
S'engager sur ces chemins vertueux, c'est vivre dans des préceptes de vie sains et éloigné des tentations. Ensemble, communions, pour s'éloigner du vice et de la tentation et se défaire de toute action contraire aux enseignements de nos prophètes Aristote et Christos.
Affirmer sa foi en le Très-Haut est un acte symbolique et important dans la vie d'un fidèle aristotélicien.
C'est par des actes vertueux permanent que la possibilité d'accéder au paradis solaire vous sera accorder. Car lors de votre jugement dernier devant Dieu tout puissant, chaque action, chaque pensée qui auront été vôtres seront connues de lui.
La possibilité qui vous est offerte de faire pénitence et de vous repentir de vos éventuels péchés aura une incidence lors de ce jugement.
Deliriuma fit un instant de silence puis repris
Affirmons notre foi en le Très-Haut en récitant ensemble le Crédo
Les voix résonnaient encore dans la nef, tel un écho infini.
Deliriuma s'approcha de l'autel où il saisit son précieux livre des vertus.
Il l'ouvrit à une page qui avait été marquée par ses soins.
Il regarda l'assemblée de fidèles et s'adressa à elle.
- Citation :
- Livre 2 - La Vita de Christos - Chapitre 9
Alors, du ciel, un grand rayon de lumière transperça les nuages sombres et menaçants et vint auréoler le corps de Christos. Sans que ne disparaisse ce halos de clarté, les cieux se mirent à gronder, et soudain des éclairs terrifiants vinrent frapper la terre comme pour la punir d’avoir laissé perpétrer ce crime atroce… Dans un effroyable déchaînement de violence des éléments, une pluie battante se mit à son tour à tomber, chassant les Romains de la colline des condamnés et imbibant le sol, comme pour le laver du sang de Christos ; ce sang que l’on vit bientôt ruisseler de la butte, mêlé à celui des deux autres condamnés, à leur sueur et à leurs larmes.
Mais après un moment, la nature s’apaisa, la pluie cessa, les éclairs s’arrêtèrent, les grondements du tonnerre se turent et les nuages s’écartèrent, vaincus par le rayon de lumière, grandissant, dont le flot inondait maintenant la colline.
C’est alors que nous vîmes apparaître, dans ce halos bienfaiteur, une nuée d’anges célestes. Tous descendaient du ciel avec grâce, volant au dessus de l’éminence. Ils prirent le corps du messie, guide et miroir de la divinité, et le hissèrent jusqu’aux cieux, l’emmenant rejoindre le trône de Dieu.
Dans ce chapitre du livre des vertus, il nous est raconté les derniers instants de la vie du prophète Christos.
Lorsque Christos succombent à ces horribles souffrances qui lui sont infligées, il les endurent sans sourciller soutenu uniquement par sa foi en Dieu. Après de longues heures d'agonie, il succombe pour rendre son âme dans un dernier soupir.
C'est alors qu'apparait la lumière divine et que, guider par les anges, il rejoindra le paradis solaire.
Guider par Dieu dans les chemins de la vertu, et comme l'a été Christos tout au long de sa vie, quiconque vie sa vie dans une amitié pure, applique les principes de la vertu et se repentit de ses péchés peut prétendre au paradis solaire.
Que votre vie soit vertueuse et que vous ayez, comme tout bon aristotélicien, la possibilité d'accéder à ce paradis.
Deliriuma, les mains jointes, s'adressa aux villageois.
Bien chers frères, bien chères soeurs, communions ensemble
Une fois la communion terminée, Deliriuma rangea les objets du culte.
Puis, il revint à l’ambon pour une dernière prière.
Prions encore. Unissons nos voix pour prier le Très Haut de nous aider à ne pas succomber aux vices que la Créature sans Nom essaye de nous instiller sournoisement. Seigneur, Toi qui voit tout, Toi qui peux tout, aide nous à marcher dans le chemin que nous ont tracé Aristote et Christos, comme de vrais Enfants de Dieu. Amen.
Deliriuma traversa l'allée centrale qui menait au parvis de la paroisse.
Les cloches se mirent à tinter pour annoncer la fin de l'office.
Les paroissiens sortaient silencieusement et deliriuma les salua un par un. | |
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